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Breves de Guadeloupe

26 février 2008

Appareil retrouvé !!!!

et premières photos !

oiseau

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23 février 2008

Eclipse

Comme pour marquer sa peine et soutenir Ingrid, la Lune s'est voilée ce soir là...

eclipse

23 février 2008

Agir pour Ingrid

bandeau_6ans

affiche_preuve

12 février 2008

L'oiseau de nuit

Une légende antillaise, au hasard des promenades sur le net...

 

Aux Antilles, il existe « des gens gagés », des « zombis », des « volants », des « souclians ».

       Les « gens gagés » sont ceux qui ont fait un pacte avec le Diable, qui se transforment en cheval à trois pattes, en bœuf, en cochon, qui vous barrent la route dans des cercueils debout, ou qui volent  la nuit  sur un bâton.

 

Les « zombis » sont des morts qui reviennent parfois sous l’apparence d’êtres vivants et qui jouent des tours que l’on ne peut arriver à expliquer.

 

  Les « volants » sont ceux qui se transforment en oiseaux et les « souclians »  en oiseaux phosphorescents. Et voici le conte, qui, m’assure-t-on, est arrivé.

 

 

  Cela se passait dans des temps très anciens…

      C’est l’histoire d’une petite fille  qui habitait  avec sa marraine. Aux Antilles, dans les familles nombreuses, il y a beaucoup d’enfants. Et souvent, les marraines adoptent leurs filleules.

Tous les soirs, la marraine la couchait  et doucement se levait, car elles partageaient le même lit.

  La marraine  se levait lorsqu’elle croyait sa filleule endormie, prenait une fiole, se frottait le corps du liquide qui y était contenu, disait des paroles magiques et prenait son envol.

  Une nuit que la petite fille ne dormait pas, elle vit sa marraine se lever, se déshabiller, se frotter le corps.  Mais elle n’entendit pas les paroles magiques et ne vit pas non plus que la marraine avait retiré sa peau  comme on relève une robe, et l’avait accrochée à un clou arrière la porte.

Sans doute, cela aurait-il effrayé la petite fille. Elle vit seulement sa marraine s’envoler, toute noire, comme un grand oiseau : « bap ! bap ! bap ! » et elle eut tout de suite un désir : faire comme elle.

  Elle se leva à son tour, se frotta également. Ne dit pas les paroles magiques.

  Sa peau ne tomba pas, mais des plumes s’y collèrent. Elle devint « an bel ti z’oiseau » et s’envola  par la fenêtre.

Elle volait silencieusement, pas comme sa marraine puisqu’elle n’avait pas prononcé les paroles magiques et les gens « gagés » ne la reconnaissaient pas comme une des leurs.  

  Elle vola, vola. Elle passa sur les maisons. Par les persiennes entrouvertes, elle vit ses petites compagnes. Ses petites compagnes dormaient, leur ange gardien à leur côté. Elle vit les animaux. Ils  étaient endormis, excepté les « cabritt » bois, les cops, les chiens, les moustiques, les bêtes à feu et les chauves-souris.

  Dans  une case, un bouc noir sans corne veillait…

  Les arbres dormaient, surtout  les « marie honte » (sensitives), les tamariniers et les cassia-lata. Ils avaient fermé leurs  feuilles. Et la mer aussi dormait.

  La petite fille volait. Elle volait tellement que, n’en ayant pas l’habitude, elle se sentit subitement  très lasse.

  Elle  se posa sur une pierre de la rivière.

  On la prenait pour un vrai oiseau.

  « Jou ka ouvé » (le jour paraît).

  Elle veut rentrer chez elle. Elle se remit à voler. 

 

  Pendant ce temps, la marraine est déjà revenue.

Elle a décroché sa peau qu’aucun mauvais plaisant n’a retournée à l’envers ou pimentée à l’intérieur.  Elle s’est remise au lit. Point de filleule. Elle l’appelle :

  « Apolline, oh ! Apolline oh ! »

  Personne ne répond.

  Peut-être a-t-elle été à la chasse aux crabes, avec un flambeau ?

Insouciante, la marraine se rendort. Bientôt elle est debout et allume le feu entre trois pierres devant sa case pour faire son café.

  Elle aperçoit un oiseau qui vole autour d’elle.

  Un bien grand oiseau ! Un bien curieux oiseau !

  Elle le chasse : chou ! chou ! avec un bâton.

   La petite  fille  ne sait pas ce qu’elle doit faire  pour reprendre la forme humaine. Elle  revient vers la case, se pose sur un calebassier proche.

  La marraine prend une pierre et la lance vers l’oiseau qui n’a que le temps de prendre la fuite, car la marraine ne rate jamais son but : la petite fille le sait bien, puisqu’elles cueillent les mangues  et les prunes parfois  à coups de pierre.

  Elle a faim. Comme ce n’est pas un véritable oiseau, elle ne peut becqueter.

  Elle a soif. Elle pleure. Une larme tombe  sur une vieille femme, qui va aux cannes, faire la récolte.

  « Cà çà yé ? La pli ka tombé »  (Qu’est-ce que c’est ? La pluie tombe !).

Elle regarde le ciel, elle voit l’oiseau, elle a compris :

  « Tit z’oiseau a ka fait pipi ».

L’oiseau fait de grands ronds. Il tourne, il tourne, désespéré. La vieille femme donne l’alarme.

  En cinq minutes, tout le monde est là : les enfants, les vieux, les hommes, les femmes, et regarde d’en bas cet  oiseau qui tourne.

  Qu’est-ce que c’est cet oiseau ?

  Ce n’est pas un « mal fini », ce n’est pas « une frégate ». L’oiseau monte…l’oiseau descend….l’oiseau se pose  sur un manguier.

  Un vieux soldat de l’ancienne guerre, qui l’a faite à château-Thierry, en « Fouence », toujours prêts à tirer du fusil, annonce :

  « Moins ka voyé li ba zott’ » (je vais vous l’envoyer).

  On se rassemble davantage, chacun dit son mot, tous les regards visent l’oiseau.

  L’oiseau voit briller le fusil. Il prend peur. Il s’envole afin d’échapper, haut, très haut, …, loin, très loin… .Il arrive au-dessus d’une église.

  Il se pose sur le clocher et voit la croix du Bon Dieu.

Il  fait un grand signe de croix.

  Alors, il se sent descendre doucement, tout doucement. Quand il arrive en bas, ses plumes ont disparu. L’oiseau est redevenu une petite fille.

  La petite fille n’a jamais recommencé. Elle n’a jamais rien raconté à sa marraine de tout cela. Mais souvent on l’entend qui lui demande :

  -Marraine, « qui jou ou ka voyé moins en Fouance ? » (Marraine, quel jour tu m’envoies en France ?). 

  Car en France, il n’y a ni gens gagés, ni volants, ni souclians.

« Contes et légendes des Antilles » p.81-84, Th. GEORGEL, Ed. Pocket junior, 1994

10 février 2008

La ravine Thomas...

...est retrouvée, youpiiiiiii !!!
Souvenez vous, suite au passage de l'ami cyclone Dean, notre ravine tant aimée avait disparue, souvenez vous, c'est par là

Mais heureusement, tout est oublié, et nous pouvons de nouveau savourer un bon ti-punch dans l'eau chaude devant un magnifique coucher de soleil... Santé !

ravine_thomas

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9 février 2008

Vieux motard que jamais !!!

Il y a... qq mois, Cez me taguait en me demandant une photo de moi... gamin, (m'enfin, je le suis toujours gamin, oua l'aut')
Alors voilà, me and my brother

frangins_copie
Cela devait être un peu avant 1968...
Je vous laisse deviner lequel des 2 suis-je !
Et à propos, je tague mes cops : Espera, Jo Tourtit, Arno et Syl,
Ne me remerciez pas !!!

7 février 2008

Stoooooooooooooooooooooooooooop !!!!!!!!

apuletempsderienfaire -stop- trop de boulot -stop- beaucoup déplacements -stop- plein de réunions -stop- visite amis et famille -stop- et appareil foto phoutu -stoooooooop-...

Alors une vieille photo en attendant

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Et une petite devinette : Quel est donc ce bel arbuste des tropiques ?

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26 janvier 2008

Bye...

et pitête à bientôt, si dieu veut...

17 janvier 2008

Le baroudoblogueur

C'est vraiment pour toi Béa(guad) !!! mais ça se paiera cher ;-)

Le baroudoblogueur

Oh le beau specimen que ce blogueur là ! On tient du lourd, de l’authentique, du rustique !

En réalité, ce groupe est composé de 2 grandes familles : L’Expatoblogueur et le Vacançoblogueur ; nous nous attacherons ici principalement à l’étude de cette seconde famille. L’expatoblogueur fera partie quant à lui d’une expérience exceptionnelle du professeur Tillou qui étudiera et commentera ses expériences en immersion totale dans le milieu !

1) Les principales caractéristiques du Baroudoblogueur :

La majorité des specimen étudiés a tendance à muer une fois par an pour une durée de 1 à 3 semaines en général. Les mues sont très variées et il est très difficile de leur trouver des caractéristiques communes.

Tel individu par exemple tombera cravate et mocassins pour un cache-nez et des moonboots, tel autre ne revêtira qu’un bout de ficelle, celui-ci enfin se parera d’une peau de belle couleur rouge au soleil, malheureusement vite transformée en pelade tartinée de Biafine.

Si la transhumance annuelle est de règle dans l'espèce, la destination est variable, et semble à ce jour régie par le hasard. 2 baroudoblogueurs de Saint Avold sont ainsi partis le même jour l'un à Longwy au camping "Verte Froidure" et l'autre chez les indiens Matuche en Patagonie ; étonnant non ?!

Seul point commun identifié à ce jour : Il leur faut tout le reste de l’année pour raconter leur périple sur de longs et fastidieux fascinants blogs !

Je ne citerai pour l’exemple que le blog de René-Gonzague et Clitorine de Saint-Ohl (www.saintohl-enfric-sillon@neuillyblog.com) qui nous narre avec un sens aigu de l’observation les ébats amoureux du lombric Acanthodrilidae en forêt tropicale humide.
Dire que sans René-Gonzague (R-G pour les fans) nous ne nous serions jamais extasiés devant les deux testicules indépendants de ce lombric sud-américain, néanmoins reliés aux spermiductes par des conduits ciliés conduisant le sperme vers le pore génital mâle (sur le segment 15), passant par les 10e et 11e segments (le 13e contenant une paire d'ovaire), ouahh la honte !! Vivement le post de lundi où R-G nous promet la vidéo de la parade nuptiale de ce ver, pas moins de 6h12mn de bonheur !

Et que dire du magnifique blog de Maurice et Sue Helen, (www.ln-et-momo93@pastisduval.com) qui détaille avec une délicieuse verve prolétaire leur fameuse semaine au Maroc en 1998 à l’hôtel club « les pieds d’à l’eau »… Je salive encore rien qu’à l’évocation de leur soirée couscous du 2ème jour que Momo a posté jeudi dernier… 267 photos haute def. de merguez et de brochettes, malheureusement floues l’objectif de l’appareil étant couvert d’harissa (mais quel déconneur ce Momo !!!).

Notons à ce stade que le Baroudoblogueur peut exercer son art sans forcément faire des milliers de Km, témoin cette belle série ethnologique sur les latrines gallo-romaines de Meudon à www.pisse-tonchemin@meudon.argh

2) Composition :

De forts contrastes

bobof

3) Comment reconnaître le blog d’un baroudoblogueur :

- Il y a au moins 10 albums photos à consulter et jamais moins de 150 photos (vive le numérique)

- Le Baroudoblogueur s’est fait des amis partout, surtout allez-y de sa part

    - C’est un être supérieur, il est allé partout où vous ne seriez jamais allé, faites lui confiance

     - Les phrases «c’est inoubliable », « c’est magnifique », « c’est pas cher mais faut bien marchander, hein Momo ? », et « repasse moi la Biafine» apparaissent dans tout les posts

4) Le Baroudoblog en pratique :

A Mayotte n'oublie pas ta culotte (sic !)

La prochaine fois, le professeur Tillou vous exposera l'autre famille des Baroudoblogueurs et vous dira donc tout sur les Expatoblogueurs... Il perdra par la même occasion un grand nombre de ces amis et lecteurs... snif !

 

17 janvier 2008

Peu de temps en ce moment !

Mais cela va s'arranger...
Une petite devinette : Que suis-je en train de contempler dans cette belle lumière ???
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Réponse en cliquant sur la photo !

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